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Le recroquevillement des feuilles de pommier est un problème fréquent qui préoccupe de nombreux jardiniers. Ce symptôme, facilement identifiable, peut signaler différents troubles affectant la santé de votre arbre fruitier. Comprendre les causes et connaître les solutions adaptées vous permettra de préserver la vigueur de vos pommiers et d’assurer une récolte abondante. Visitons ensemble les raisons de ce phénomène et les moyens efficaces d’y remédier.

Les causes principales du recroquevillement des feuilles de pommier

Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi les feuilles de votre pommier se recroquevillent. Le premier suspect est souvent le puceron cendré ou le puceron vert. Ces petits insectes piquent les feuilles pour se nourrir de la sève et injectent une salive toxique qui provoque leur déformation.

Les feuilles deviennent alors gaufrées, enroulées et jaunissantes, ralentissant considérablement la croissance des pousses.

Un autre coupable fréquent est l’oïdium, une maladie fongique redoutable qui se manifeste par un feutrage blanc caractéristique sur les deux faces des jeunes feuilles. Celles-ci se recroquevillent progressivement, puis sèchent et tombent. Cette infection peut également atteindre les boutons floraux, compromettant la future récolte.

La cécidomyie des feuilles du pommier (Dasineura mali) constitue une troisième cause importante. Ce petit diptère de 1,5 à 2 mm pond des œufs dont éclosent des larves blanches à jaune pâle. Ces dernières sécrètent une substance qui provoque l’enroulement serré des feuilles.

Avec le temps, les feuilles atteintes brunissent, deviennent fragiles et finissent par tomber, causant des dommages particulièrement graves dans les jeunes vergers.

En addition, comme pour se débarrasser des moucherons dans les plantes vertes, la présence de pucerons attire souvent les fourmis qui les élèvent pour récolter leur miellat, aggravant ainsi l’infestation.

Comment identifier précisément le problème qui affecte votre pommier ?

Une bonne observation est essentielle pour déterminer la cause exacte du recroquevillement des feuilles. Examinez attentivement la face inférieure des feuilles atteintes pour détecter la présence éventuelle de petits insectes verdâtres ou cendrés, signe d’une infestation de pucerons.

Si vous remarquez un feutrage blanc poudreux sur les feuilles, l’oïdium est probablement en cause. Cette maladie fongique progresse rapidement et peut toucher l’ensemble du feuillage si elle n’est pas traitée à temps.

Dans le cas d’une attaque de cécidomyies, recherchez de petits asticots blancs à jaune pâle à l’intérieur des feuilles enroulées. L’enroulement est généralement plus serré et plus régulier que celui causé par les pucerons.

Voici un tableau récapitulatif des symptômes pour faciliter votre diagnostic :

Cause Symptômes caractéristiques
Pucerons Feuilles gaufrées, enroulées, jaunissantes; présence d’insectes verdâtres; miellat collant; fourmis
Oïdium Feutrage blanc poudreux; feuilles recroquevillées puis desséchées
Cécidomyie Enroulement serré des feuilles; petits asticots blancs à l’intérieur; brunissement progressif

Les solutions de traitement efficaces pour sauver votre pommier

Contre les pucerons, plusieurs approches sont possibles. Des solutions physiques simples comme la pose d’une bande de glue anti-fourmis sur le tronc ou le pincement des pousses fortement infestées peuvent être efficaces.

Des traitements naturels comme la pulvérisation de savon noir dilué (5-20% dans l’eau) ou une infusion de gousses d’ail broyées constituent également d’excellentes alternatives.

Pour lutter contre l’oïdium, un mélange de lait et d’eau à parts égales peut être pulvérisé 5 à 6 fois sur une période de 8 à 10 jours. Cette solution simple mais efficace permet de contrôler le développement du champignon responsable de la maladie.

La cécidomyie peut être combattue par une surveillance précoce à l’aide de plaques engluées jaunes installées dès le mois de mars. Un traitement à base d’un mélange d’huile essentielle et de savon noir peut aider à contrôler ce ravageur, tout comme l’utilisation d’argile kaolinite qui forme une barrière physique protectrice.

Tout comme protéger vos tomates contre les parasites avec quelques ingrédients naturels, vos pommiers peuvent bénéficier de solutions écologiques efficaces.

Voici quelques méthodes biologiques qui méritent d’être essayées :

  • Lâcher des prédateurs naturels comme les larves de coccinelles ou de chrysopes
  • Favoriser la présence d’insectes auxiliaires (guêpes, coccinelles, forficules)
  • Attirer les oiseaux consommateurs de pucerons en installant des nichoirs
  • Utiliser des purins végétaux à base de menthe poivrée ou d’absinthe
  • Appliquer un traitement préventif à l’huile de pétrole en fin d’hiver

N’oubliez pas que, comme pour redonner vie à une lavande fatiguée, un bon entretien préventif reste la meilleure stratégie pour maintenir vos pommiers en bonne santé sur le long terme.

Khaled D

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Les périodes de forte chaleur représentent un défi majeur pour les jardiniers et arboriculteurs amateurs. Les pommiers, arbres fruitiers populaires dans nos jardins, nécessitent une attention particulière concernant leur arrosage lorsque le mercure grimpe. Un apport en eau adapté détermine non seulement la santé de l’arbre mais aussi la qualité et la quantité de sa production fruitière. Comprendre les besoins spécifiques du pommier en période caniculaire devient donc essentiel pour garantir sa pérennité.

Fréquence d’arrosage du pommier pendant les vagues de chaleur

Le pommier figure parmi les arbres fruitiers relativement exigeants en eau avec un besoin annuel d’environ 600 mm entre le débourrement et la chute des feuilles. Lors des périodes de canicule, cette demande hydrique s’intensifie considérablement.

Pour les pommiers adultes bien établis, un arrosage tous les 10 à 14 jours peut suffire en temps normal. Par contre, lorsque les températures deviennent extrêmes, cette fréquence doit être ajustée.

Durant une canicule persistante, un arrosage hebdomadaire devient nécessaire, particulièrement pendant la phase de fructification où les besoins en eau sont accrus.

Les jeunes pommiers récemment plantés présentent des besoins encore plus importants. Leur système racinaire moins développé les rend vulnérables au stress hydrique.

En période de chaleur intense, ces arbres nouvellement installés peuvent nécessiter un arrosage quotidien, voire bi-quotidien si la canicule persiste plusieurs jours consécutifs.

Voici les principaux facteurs influençant la fréquence d’arrosage :

  • L’âge de l’arbre (jeune ou établi)
  • La texture du sol (sableux, argileux, etc.)
  • La présence ou non de paillage
  • L’exposition au soleil et au vent
  • Le stade de développement (floraison, fructification)

Quantité d’eau et techniques d’arrosage efficaces

La quantité d’eau à apporter lors de chaque arrosage varie selon la taille et l’âge du pommier. Un arrosage superficiel risque de ne pas atteindre les racines profondes et d’encourager un enracinement de surface, rendant l’arbre plus vulnérable aux futures sécheresses.

Pour un pommier adulte en pleine production, prévoyez environ 100 litres d’eau par arrosage. Les spécimens plus imposants peuvent nécessiter jusqu’à 300 litres. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un arrosage abondant mais espacé est préférable à plusieurs arrosages légers.

Le moment de la journée influence également l’efficacité de l’arrosage. Privilégiez les arrosages matinaux qui permettent une meilleure absorption avant que le soleil ne provoque une évaporation excessive.

Cette pratique est similaire à celle recommandée pour d’autres agrumes comme l’arrosage du citronnier pour obtenir des fruits juteux.

Taille/Âge du pommier Quantité d’eau par arrosage Profondeur d’arrosage recommandée
Jeune plant (1-2 ans) 15-30 litres 40 cm
Pommier moyen (3-5 ans) 60-100 litres 50-60 cm
Pommier adulte (6+ ans) 100-300 litres 70 cm

Stratégies pour optimiser l’arrosage en période caniculaire

Pour maximiser l’efficacité de l’arrosage pendant les périodes de chaleur intense, plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre. La création d’une cuvette d’arrosage autour du tronc permet de retenir l’eau et favorise son infiltration vers les racines plutôt que son ruissellement en surface.

Le paillage constitue un allié précieux contre la déshydratation. Une couche de 8 à 10 cm de paille de céréale, de feuilles mortes ou de copeaux de bois réduit considérablement l’évaporation et maintient l’humidité du sol.

Cette pratique limite également la concurrence des adventices qui puiseraient dans les réserves hydriques.

L’arrosage en profondeur à l’aide d’un tuyau d’irrigation enterré ou d’un système de goutte-à-goutte offre plusieurs avantages :

  1. Économie d’eau significative (jusqu’à 50%)
  2. Développement racinaire profond améliorant la résistance à la sécheresse
  3. Meilleur ancrage de l’arbre dans le sol
  4. Réduction des risques de maladies foliaires liées à l’humidité
  5. Limitation de la salinisation du sol en surface

Surveillez régulièrement les signes de stress hydrique comme le flétrissement des feuilles, leur enroulement ou un jaunissement prématuré. Ces indicateurs suggèrent qu’une augmentation de la fréquence d’arrosage est nécessaire pour préserver la santé de votre pommier durant les périodes caniculaires.

Khaled D

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