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Cultiver un citronnier demande une attention particulière à sa nutrition. Les agrumes sont des arbres fruitiers exigeants qui nécessitent un apport régulier en nutriments pour une croissance optimale et une fructification abondante. Pour les jardiniers souhaitant privilégier des méthodes naturelles, le choix de l’engrais est crucial. Passons en revue ensemble les meilleures options pour nourrir votre citronnier de façon écologique et efficace.

Les besoins nutritionnels essentiels du citronnier

Le citronnier, comme tous les agrumes, a des besoins nutritifs spécifiques pour se développer harmonieusement. Un apport équilibré en macro et micro-nutriments est indispensable pour assurer sa vitalité et sa productivité.

Les principaux nutriments nécessaires sont :

  • L’azote (N) : stimule la croissance du feuillage
  • Le phosphore (P) : favorise la floraison et le développement racinaire
  • Le potassium (K) : renforce la fructification et la résistance aux maladies
  • Le magnésium (Mg) : prévient le jaunissement des feuilles
  • Le fer (Fe) : combat la chlorose (décoloration du feuillage)

Pour un citronnier en bonne santé, la proportion idéale d’engrais est généralement de 5-1-3 NPK. Cette formulation privilégie l’azote et le potassium, essentiels pour le développement végétatif et la qualité des fruits.

Savoir reconnaître les carences est également crucial. Un feuillage jaunissant entre les nervures indique souvent un manque de magnésium, tandis qu’une décoloration générale suggère une carence en fer.

Un citronnier souffrant de malnutrition présentera une croissance ralentie et une production fruitière décevante, d’où l’importance d’un engrais adapté.

Les meilleurs engrais naturels pour votre citronnier

Parmi les nombreuses options disponibles, certains engrais naturels se distinguent particulièrement pour les citronniers. Ils fournissent un équilibre nutritif optimal tout en respectant l’environnement.

Le fumier de poulet bien décomposé est considéré comme l’un des meilleurs engrais organiques pour citronnier. Exceptionnellement riche en azote, phosphore et potassium, il stimule l’activité microbienne du sol et favorise une croissance vigoureuse.

Son utilisation permet d’améliorer la structure du sol tout en nourrissant l’arbre sur la durée.

Autre solution très efficace, le purin d’orties constitue un fertilisant naturel puissant et facile à préparer. Pour le réaliser, faites macérer des orties hachées dans l’eau pendant deux semaines, puis diluez la préparation (1 volume de purin pour 10 volumes d’eau) avant application.

Ce remède de jardinier, riche en azote et en fer, combat efficacement les pucerons tout en renforçant la vitalité de votre citronnier.

Le compost maison représente également une excellente option. Composé de déchets végétaux décomposés, il libère progressivement les nutriments et améliore la capacité de rétention d’eau du sol.

Pour un effet optimal, incorporez-le régulièrement au pied de votre arbre.

Type d’engrais naturel Avantages principaux Fréquence d’application
Fumier de poulet Riche en NPK, améliore la structure du sol 2-3 fois par an
Purin d’orties Riche en azote et fer, répulsif contre parasites Mensuelle en période de croissance
Compost maison Équilibré, améliore la vie du sol Tous les 2 mois
Marc de café Source de magnésium, acidifie légèrement Mensuelle

Quand et comment fertiliser efficacement votre citronnier ?

Le calendrier de fertilisation joue un rôle déterminant dans la réussite de votre culture. Les périodes clés pour nourrir votre citronnier s’étendent principalement de la fin de l’hiver à l’automne, avec une attention particulière au mois de mai, juste avant les fortes chaleurs.

Pour un citronnier en pleine terre, commencez par préparer le sol à l’automne en incorporant du compost et du fumier bien décomposé.

Au printemps, appliquez un engrais naturel tous les deux mois en créant une cuvette autour de l’arbre pour retenir l’eau d’arrosage.

N’oubliez pas de griffer légèrement la surface pour faciliter la pénétration des nutriments.

Pour les citronniers en pot, qui disposent d’un volume de sol limité, la fréquence d’application doit être plus soutenue.

Un apport toutes les deux semaines pendant la période de croissance est recommandé. Veillez également à rempoter votre arbre tous les 2-3 ans en renouvelant le substrat enrichi.

Au-delà de la fertilisation, créer un environnement favorable est essentiel. Placez votre citronnier dans un lieu très ensoleillé, assurez un drainage efficace et maintenez une humidité constante sans excès.

En hiver, protégez-le du froid, particulièrement s’il est cultivé en pot, en le rentrant lorsque la température descend sous 17°C.

En suivant ces recommandations et en privilégiant des engrais naturels adaptés, votre citronnier vous remerciera par une croissance vigoureuse et des récoltes généreuses de fruits juteux et parfumés.

Khaled D

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L’arrosage est un élément clé dans la culture des tomates. Ces plantes gourmandes en eau nécessitent une attention particulière pour produire des fruits savoureux. Comment savoir si vos plants reçoivent la bonne quantité d’eau ? Découvrez les signes révélateurs et les meilleures pratiques pour un arrosage optimal.

Les signes révélateurs d’un manque d’eau chez vos tomates

Les tomates expriment clairement leurs besoins hydriques à travers divers signaux. Un plant qui manque d’eau présente généralement des feuilles flétries et pendantes.

Ce flétrissement est particulièrement visible en milieu de journée, lorsque la chaleur est à son maximum.

Un autre signe révélateur est l’enroulement des feuilles en forme de tube. La plante adopte ce mécanisme de défense pour limiter l’évaporation et conserver son eau. Si vous observez ce phénomène, votre tomate vous signale qu’elle a soif.

La terre est également un excellent indicateur. Pour vérifier si vos plants ont besoin d’être arrosés, enfoncez votre doigt jusqu’à environ 5 cm de profondeur. Si la terre est sèche à cette profondeur, il est temps d’arroser.

Une terre sèche en surface ne signifie pas nécessairement que vos tomates manquent d’eau. C’est l’humidité en profondeur qui compte.

Voici d’autres signes qui indiquent un besoin d’arrosage :

  • Feuillage vert mais mou
  • Plante qui s’affaisse malgré un ancrage solide
  • Croissance ralentie
  • Développement limité des fruits

Comment reconnaître un excès d’arrosage ?

Trop d’eau peut être aussi néfaste qu’un manque d’eau. Les feuilles qui jaunissent, particulièrement à la base de la plante, sont souvent le premier signe d’un excès d’arrosage. Ce jaunissement s’explique par l’asphyxie des racines qui ne peuvent plus absorber les nutriments correctement.

Un autre indice préoccupant est un feuillage pendant malgré un sol visiblement humide. Dans ce cas, le problème n’est pas le manque d’eau mais l’incapacité des racines à l’absorber.

Les racines qui pourrissent suite à un excès d’eau ne peuvent plus remplir leur fonction.

Les fruits peuvent également vous alerter d’un problème d’arrosage. Des tomates qui se fissurent indiquent généralement un arrosage irrégulier comme une période sèche suivie d’un apport d’eau trop important. Le fruit gonfle alors rapidement et sa peau se fend.

L’excès d’eau favorise aussi le développement de maladies fongiques qui se manifestent par des pointes et marges des feuilles qui brunissent, se nécrosent puis noircissent.

Si vous constatez ces symptômes, réduisez immédiatement la fréquence d’arrosage.

Symptôme Manque d’eau Excès d’eau
Feuilles Flétries, enroulées Jaunies, bouclées
Tige Ferme mais plante affaissée Ramollie à la base
Fruits Petits, développement limité Fissurés, goût fade
Sol Sec en profondeur Constamment humide

Les meilleures pratiques pour un arrosage optimal

Pour garantir une bonne hydratation à vos tomates, choisissez le bon moment pour arroser. Le meilleur moment de la journée pour arroser vos plants de tomates est tôt le matin ou en fin d’après-midi. Évitez les heures chaudes qui favorisent l’évaporation rapide de l’eau.

La technique d’arrosage influence grandement l’efficacité de l’hydratation. Arrosez toujours au pied de la plante, directement à la base. Évitez de mouiller le feuillage pour prévenir les maladies fongiques.

Un arrosage lent et profond favorise un enracinement en profondeur, rendant vos plants plus résistants à la sécheresse.

Concernant la fréquence, contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’arroser tous les jours. Un plant de tomate adulte a besoin d’environ 2,5 à 4 litres d’eau par semaine.

Préférez un arrosage tous les 2-3 jours selon les conditions climatiques plutôt qu’un arrosage quotidien léger.

Voici les étapes pour un arrosage efficace :

  1. Testez l’humidité du sol en enfonçant votre doigt à 5 cm
  2. Arrosez uniquement si le sol est sec à cette profondeur
  3. Dirigez l’eau à la base des plants, évitez le feuillage
  4. Apportez suffisamment d’eau pour humidifier le sol en profondeur
  5. Attendez que le sol sèche avant d’arroser à nouveau

Techniques pour optimiser l’hydratation de vos tomates

L’utilisation d’un paillis organique autour des plants constitue une excellente stratégie pour maintenir l’humidité du sol. Ce paillis réduit l’évaporation, contrôle les mauvaises herbes et permet d’espacer les arrosages.

Utilisez de la paille, des feuilles mortes, du foin ou des copeaux de bois pour créer une couche protectrice de 5 à 7 cm d’épaisseur.

L’installation d’un système d’arrosage goutte-à-goutte représente un investissement judicieux pour les jardiniers soucieux d’optimiser leur consommation d’eau. Ce système permet un arrosage modéré mais régulier, directement à la base des plants.

Il évite de mouiller le feuillage et économise l’eau en la délivrant précisément où elle est nécessaire.

Pour les tomates cultivées en pot, les besoins en eau sont plus fréquents. Le substrat doit être nutritif, léger et perméable. Vérifiez l’humidité quotidiennement et assurez-vous que l’excès d’eau puisse s’écouler librement.

Un pot avec des trous de drainage suffisants prévient l’asphyxie racinaire.

En comprenant les signaux que vous envoient vos plants de tomate et en appliquant ces techniques d’arrosage adaptées, vous obtiendrez des fruits savoureux et une récolte abondante. L’équilibre hydrique est la clé d’une culture réussie.

Khaled D

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L’irrigation adéquate d’un citronnier est essentielle pour obtenir des fruits savoureux et juteux. Contrairement aux idées reçues, un arrosage quotidien n’est pas toujours la meilleure approche. La fréquence optimale dépend de plusieurs facteurs comme le climat, le type de sol et l’emplacement de l’arbre. Pour booster votre citronnier et découvrir les secrets d’une croissance rapide, il est crucial de comprendre ses besoins spécifiques en eau.

Fréquence et quantité d’arrosage idéales pour un citronnier productif

Les citronniers nécessitent une irrigation régulière mais pas forcément quotidienne. En général, ces agrumes ont besoin d’environ 2 à 4 centimètres d’eau par semaine. Un arrosage trop fréquent peut être aussi néfaste qu’un arrosage insuffisant, car il risque de provoquer la pourriture des racines.

La règle d’or consiste à arroser copieusement dès que le substrat s’assèche en surface. L’enracinement des agrumes étant relativement superficiel, cette méthode permet de maintenir un niveau d’humidité idéal sans noyer les racines.

Pour vérifier l’humidité du sol, enfoncez simplement votre doigt jusqu’à la deuxième phalange, si c’est sec, il est temps d’arroser.

Voici un calendrier d’arrosage adapté selon les saisons :

  • Printemps et été : 1 à 2 fois par semaine
  • Automne : tous les 10 jours environ
  • Hiver : espacez les arrosages, attendez que le terreau sèche sur les 2 premiers centimètres

Pour les citronniers en pot, la fréquence augmente à tous les 2-3 jours en été, mais veillez à ne jamais laisser d’eau stagner dans la soucoupe. Cette précaution simple évite l’asphyxie racinaire et prévient le développement de maladies fongiques.

Saison Fréquence d’arrosage Quantité
Printemps 1-2 fois/semaine Modérée
Été 2 fois/semaine (pleine terre) ou tous les 2-3 jours (pot) Abondante
Automne Tous les 10 jours Modérée
Hiver Espacée (quand le substrat est sec) Légère

Techniques d’arrosage efficaces pour des citrons juteux

La méthode d’irrigation choisie influence directement la qualité des fruits. L’arrosage goutte à goutte représente l’option la plus efficace pour les citronniers, car elle délivre l’eau lentement et directement aux racines, limitant l’évaporation et le développement de champignons sur le feuillage.

Privilégiez un arrosage matinal pour permettre aux feuilles mouillées de sécher rapidement, réduisant ainsi les risques de maladies fongiques. Évitez absolument d’arroser en plein soleil, car les gouttelettes d’eau peuvent agir comme des loupes et brûler le feuillage.

Dans les régions calcaires, optez pour l’eau de pluie ou une eau faiblement minéralisée. Une astuce simple consiste à ajouter le jus d’un demi-citron à l’eau d’arrosage pour l’acidifier légèrement, créant ainsi des conditions plus favorables à l’absorption des nutriments.

Pour limiter l’évaporation et maintenir l’humidité, installez un paillage au pied de votre arbre. Cette technique simple s’avère particulièrement efficace durant les périodes chaudes, tout comme pour obtenir des tomates plus sucrées grâce à une hydratation régulière.

La fertilisation, complément essentiel à l’arrosage

L’eau seule ne suffit pas pour produire des citrons gros et juteux. Les agrumes ont des besoins nutritifs spécifiques qui varient selon les phases de développement. Pendant la floraison et la nouaison, leurs besoins augmentent considérablement.

Un programme de fertilisation optimal comprend :

  1. Un apport d’engrais avant la floraison
  2. Une fertilisation dès l’apparition des fruits
  3. Un dernier apport en septembre pour favoriser le grossissement des fruits

De fin mars à septembre, si l’arbre porte des fruits, apportez un engrais équilibré à action lente tous les 15 jours. En l’absence de fruits, un apport mensuel suffit. Interrompez la fertilisation en hiver jusqu’à fin février, mais maintenez un arrosage léger et régulier.

Retenez cette règle fondamentale : toujours fertiliser sur un substrat humide pour éviter de brûler les racines. Cette combinaison d’arrosage adéquat et de fertilisation appropriée vous garantira des citrons juteux et savoureux tout au long de l’année.

Khaled D

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Le jaunissement des feuilles de framboisiers préoccupe de nombreux jardiniers amateurs. Ce phénomène, bien que parfois inquiétant, n’est pas toujours signe d’un problème grave. Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi vos framboisiers montrent ces symptômes. Comprendre les causes et connaître les solutions appropriées vous permettra de maintenir des plants sains et productifs.

Causes naturelles et problématiques du jaunissement des feuilles

Le jaunissement des feuilles de framboisiers peut résulter de phénomènes tout à fait naturels qui ne nécessitent aucune intervention. Les feuilles basses, ombragées par les cannes denses, jaunissent et tombent normalement car elles ne sont plus productives pour la plante.

De même, les cannes bisannuelles qui ont déjà fructifié jaunissent naturellement après la récolte puis meurent, conformément au cycle de vie normal des framboisiers.

Les problèmes d’arrosage constituent une cause fréquente de jaunissement. Un excès d’eau provoque le pourrissement des racines, entraînant le ramollissement et le jaunissement des feuilles.

À l’inverse, un manque d’eau cause un flétrissement rapide : les feuilles s’avachissent avant de jaunir. Certains sols, particulièrement sablonneux, peuvent être très imperméables, empêchant l’eau de pénétrer correctement jusqu’aux racines.

Les carences nutritionnelles affectent également la santé de vos framboisiers. Un manque d’azote se manifeste par une coloration jaune-vert clair sur toute la plante, les vieilles feuilles devenant entièrement jaunes avec une croissance réduite.

La chlorose ferrique, souvent due à un pH élevé (supérieur à 6,5), se caractérise par des jeunes feuilles qui s’éclaircissent, avec des limbes jaunes et des nervures qui restent vertes. Un chignon racinaire trop serré peut également freiner la croissance et provoquer des symptômes similaires.

Les maladies fongiques représentent une menace sérieuse. L’anthracnose provoque des taches brunes ou noires sur les feuilles, tiges et fruits. La verticilliose entraîne un jaunissement puis un flétrissement du feuillage avec des taches en « V » sur les côtés des feuilles.

La pourriture racinaire se manifeste quand les pousses terminales pendent et se dessèchent, la plante mourant progressivement de haut en bas.

Problème Symptômes Solutions
Excès d’eau Feuilles ramollies et jaunies Créer des trous de drainage, réduire l’arrosage
Manque d’azote Plante jaune-vert clair uniforme Apporter du compost mûr, engrais azoté
Chlorose ferrique Limbes jaunes, nervures vertes Chélate de fer soluble dans l’eau d’arrosage

Solutions efficaces pour framboisiers aux feuilles jaunissantes

Pour remédier aux problèmes d’arrosage, adoptez une stratégie d’irrigation équilibrée. Arrosez régulièrement mais légèrement en été, attendant que la terre soit sèche en surface avant le prochain arrosage. Évitez l’aspersion qui favorise les maladies fongiques. Les ollas (pots en terre cuite) constituent une excellente solution pour un arrosage régulier et adapté.

L’amélioration du sol et une nutrition adaptée sont essentielles. Commencez par enlever tout paillis trop épais qui pourrait fixer l’azote. Apportez du compost bien mûr en février et en automne.

Utilisez un engrais complet enrichi en azote en mars et fin mai/mi-juillet selon le type de framboisier. Pour traiter la chlorose ferrique, incorporez du chélate de fer soluble dans l’eau d’arrosage.

Une taille adaptée favorise la santé des plants. Éclaircissez les cannes pour améliorer la circulation d’air et l’accès à la lumière, en limitant à 10-12 cannes par mètre linéaire. Pour les framboisiers non-remontants, coupez toutes les cannes ayant fructifié après la récolte.

Pour les remontants, coupez les branches qui ont produit des fruits au ras du sol en hiver. Rabattez les cannes conservées à environ 1,5-1,6 m de hauteur.

Pour prévenir les maladies, maintenez une bonne circulation d’air, éliminez et brûlez les parties malades. Les purins naturels (ortie, consoude, prêle, tanaisie) offrent une protection préventive efficace.

Si vos plantes d’ornement comme les camélias présentent aussi des problèmes foliaires, les causes pourraient être similaires et nécessiter des interventions comparables.

Contre les ravageurs, plusieurs solutions naturelles existent :

  • Savon noir dilué à 10% contre les pucerons
  • Purin d’ortie et de consoude pour renforcer les plants
  • Brumisation matinale contre les acariens
  • Favorisation des auxiliaires naturels comme les acariens prédateurs

Pour les nouvelles plantations, décompactez et étalez bien les racines avant installation. Coupez les cannes à 15 cm sur les jeunes plants pour ne pas trop solliciter la plante. Enterrez suffisamment profondément pour que les jeunes pousses vertes soient couvertes. Espacez les plants de 1,50 m et ajoutez du compost bien mûr au fond du trou de plantation.

Un bon palissage complète ces mesures en améliorant l’aération et facilitant la récolte. Optez pour un palissage en éventail avec des piquets de 1,80 m et des fils tendus tous les 40 cm, ou un palissage à la hollandaise avec des fils entre 50-70 cm de hauteur.

Khaled D

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Le bicarbonate de soude, cette poudre blanche polyvalente, s’avère être un allié précieux pour les jardiniers. Son utilisation autour des pieds de courgettes présente de nombreux avantages pour ces plantes sensibles aux maladies fongiques. Passons en revue pourquoi ce produit naturel mérite sa place dans votre potager et comment l’utiliser efficacement pour protéger vos cultures de courgettes.

Les bienfaits du bicarbonate de soude pour les courgettes

Le bicarbonate de soude agit comme un fongicide naturel particulièrement efficace contre l’oïdium, maladie qui affecte fréquemment les courgettes. Cette poudre blanche crée un environnement alcalin défavorable au développement des champignons pathogènes.

L’oïdium, reconnaissable à sa poudre blanche caractéristique sur les feuilles, apparaît principalement en été lorsque les conditions climatiques alternent entre nuits fraîches et journées chaudes.

Les cucurbitacées, famille à laquelle appartiennent les courgettes, sont particulièrement vulnérables à cette maladie. Si vous souhaitez obtenir une récolte des courgettes abondante avec de nombreux fruits par pied, la prévention de l’oïdium devient essentielle.

Le bicarbonate présente plusieurs avantages par rapport aux traitements chimiques :

  • Solution économique et écologique
  • Produit biodégradable et non toxique
  • Sans danger pour les pollinisateurs et animaux
  • Alternative plus douce à la bouillie bordelaise
  • Prévient l’accumulation de cuivre dans le sol

Son action repose sur le pH basique qui empêche la prolifération du champignon responsable de l’oïdium. En application préventive régulière, le bicarbonate de soude ralentit significativement la progression de cette maladie qui peut compromettre toute votre production.

Comment appliquer le bicarbonate de soude sur les pieds de courgettes ?

Pour protéger efficacement vos plants de courgettes, deux méthodes principales d’application du bicarbonate peuvent être utilisées : l’application directe au sol et la pulvérisation.

Pour l’application directe, saupoudrez simplement une cuillère à café de bicarbonate autour de chaque pied de courgette. Cette technique crée un sol légèrement alcalin qui limite le développement des maladies fongiques.

Un léger arrosage après l’application permet de fixer la poudre dans la terre, particulièrement important lorsque vous arrosez vos courgettes pendant les périodes chaudes.

La méthode par pulvérisation offre une protection plus complète. Voici comment préparer une solution efficace :

  1. Diluez 1 cuillère à café de bicarbonate dans 1 litre d’eau
  2. Ajoutez 1-2 cuillères à café de savon noir ou de savon de Marseille
  3. Mélangez soigneusement jusqu’à dissolution complète
  4. Transférez dans un pulvérisateur
  5. Appliquez sur l’ensemble des plants, y compris sous les feuilles

Pour les jardiniers qui préfèrent préparer une solution à l’avance, une solution mère concentrée peut être réalisée en dissolvant 100g de bicarbonate dans un litre d’eau chaude (environ 50°C). Pour l’utilisation, diluez 100ml de cette solution dans 1,9L d’eau.

Méthode d’application Dosage Fréquence
Préventive 5g/L (1 cuillère à café/L) Tous les 15 jours
Curative 10g/L (1 cuillère à soupe/L) Hebdomadaire pendant 2-3 semaines

Précautions et utilisations complémentaires au jardin

Malgré ses nombreux avantages, l’utilisation du bicarbonate de soude requiert quelques précautions. Évitez toute application par grand soleil pour prévenir les brûlures des feuilles. De même, ne pulvérisez pas directement sur les fleurs afin de ne pas compromettre la fructification.

Le bicarbonate présente d’un autre côté une efficacité limitée lors d’étés particulièrement humides et son action reste principalement préventive plutôt que curative. En grande quantité dans le sol, il peut entraîner des carences en calcium, magnésium et fer.

Pour optimiser son efficacité, combinez son utilisation avec d’autres pratiques culturales comme :

– Le tuteurage des plants pour favoriser la circulation d’air
– L’espacement suffisant entre les plants
– La taille régulière des feuilles basses
– L’association avec du purin de consoude pour renforcer les plants

Hormis la protection des courgettes, le bicarbonate se révèle utile pour repousser fourmis, pucerons et limaces. Il peut également servir de désherbant doux pour les allées et aider à tester l’acidité d’un sol.

En respectant ces conseils d’utilisation, le bicarbonate de soude deviendra un allié incontournable pour vos cultures de courgettes, vous permettant de profiter d’une récolte saine et abondante, tout en limitant l’usage de produits chimiques dans votre jardin.

Khaled D

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Cultiver des melons sucrés représente un défi passionnant pour tout jardinier. Ces fruits délicieux atteignent leur plein potentiel gustatif uniquement dans des conditions optimales. Découvrez comment maximiser la teneur en sucre de vos melons et obtenir des fruits d’exception riches en saveur.

Choisir les variétés naturellement sucrées

La sélection variétale constitue la première étape cruciale pour obtenir des melons savoureux. Certaines variétés possèdent génétiquement une teneur en sucre plus élevée que d’autres, ce qui se mesure sur l’échelle Brix (Bx).

Un indice Brix de 12 indique un melon agréablement sucré, tandis qu’un indice de 16 révèle un fruit extrêmement doux.

Les cantaloups figurent parmi les plus populaires pour leur chair orange vif et leur goût prononcé. Les fournisseurs de semences mentionnent souvent l’indice Brix moyen de leurs variétés, ce qui facilite le choix pour les jardiniers exigeants.

Consultez ces informations avant votre achat pour sélectionner des variétés réputées pour leur douceur.

Voici quelques variétés reconnues pour leur fort potentiel sucré :

  • Charentais : très aromatique et sucré
  • Ananas : chair orange à saveur fruitée
  • Cantaloup américain : douceur et parfum intenses
  • Crenshaw : chair orangée juteuse et très sucrée

Optimiser l’emplacement et les conditions de culture

L’exposition au soleil joue un rôle déterminant dans la synthèse des sucres chez les melons. Ces fruits nécessitent au minimum 6 à 8 heures d’ensoleillement quotidien pour développer pleinement leurs arômes et leur douceur.

Un emplacement bien ensoleillé, idéalement orienté au sud, favorisera une croissance optimale.

La chaleur constitue également un facteur crucial. Les températures fraîches pendant la période de croissance réduisent considérablement la teneur en sucre des fruits. Pour maximiser la chaleur, plusieurs techniques s’avèrent efficaces :

Technique Avantages
Film plastique noir Retient la chaleur dans le sol et limite les mauvaises herbes
Mini-serres temporaires Crée un microclimat chaud au printemps (à retirer lors de la floraison)
Plantation près de surfaces pavées Bénéficie de la chaleur réfléchie par les matériaux

La plantation à proximité d’un mur ou d’une clôture orientée sud constitue une stratégie efficace, car ces structures absorbent la chaleur durant la journée et la restituent progressivement, créant un microclimat favorable aux melons.

Similairement aux techniques d’arrosage qui optimisent la récolte de tomates, chaque détail compte pour maximiser la production de sucre.

Maîtriser l’arrosage pour concentrer les sucres

La gestion de l’eau représente un facteur déterminant pour la douceur des melons. Un arrosage excessif dilue les sucres et affaiblit la saveur, tandis qu’un manque d’eau stresse inutilement les plants. L’idéal consiste à maintenir une humidité constante mais modérée pendant la phase de croissance.

Pour obtenir des fruits plus sucrés, réduisez progressivement l’arrosage durant les deux dernières semaines avant la récolte. Cette légère restriction hydrique force la plante à concentrer les sucres dans les fruits.

L’irrigation goutte-à-goutte ou les tuyaux suintants offrent la meilleure solution pour un apport d’eau précis et régulier.

Le paillage organique autour des plants présente plusieurs avantages :

  1. Conservation de l’humidité du sol
  2. Régulation de la température
  3. Limitation des mauvaises herbes
  4. Apport progressif de nutriments

Récolter au moment parfait

Le timing de la récolte détermine grandement la qualité gustative finale du melon. Un fruit cueilli trop tôt ne développera jamais sa pleine saveur, tandis qu’un melon trop mûr perd rapidement ses qualités. Apprenez à reconnaître les signes d’une maturité optimale :

L’odeur constitue un indicateur fiable – un parfum doux et sucré émane du melon lorsqu’il atteint sa maturité idéale. La couleur de la peau devient uniforme et caractéristique de la variété.

La teneur en sucre atteint son maximum lorsque le fruit commence à se détacher naturellement de la tige, signe que la plante a terminé son travail.

Un test simple consiste à tapoter légèrement le melon : un son sourd et mat indique généralement une bonne maturité. La zone d’attache au pédoncule devient légèrement souple quand le fruit est prêt à être cueilli.

Prenez votre temps pour observer ces signes et récoltez au moment optimal pour garantir des melons délicieusement sucrés.

Khaled D

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planter-des-navets-dans-votre-potager-:-le-bon-moment-et-les-gestes-a-ne-pas-rater-pour-une-recolte-reussie

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Points clés Conseils pratiques
Périodes de semis Semer de février à mai pour les récoltes d’été ou de juillet à septembre pour l’automne-hiver.
Technique de semis Créer des sillons de 1 cm, espacer les graines de 3-4 cm, puis éclaircir à 10-15 cm.
Conditions de sol idéales Privilégier un sol meuble et riche en humus avec pH entre 6 et 7.
Associations au potager Planter près des laitues et pois, éviter les autres brassicacées comme les choux.
Entretien essentiel Arroser régulièrement sans détremper et désherber fréquemment autour des plants.
Protection contre les ravageurs Installer des filets anti-insectes contre les altises et pulvériser du savon noir.

Cultiver des navets dans votre potager est une aventure gratifiante qui vous offrira des légumes savoureux et nutritifs. Ce légume-racine de la famille des Brassicacées, cultivé depuis la préhistoire, trouve parfaitement sa place dans nos jardins potagers. Découvrez comment réussir la culture de ce légume traditionnel aux multiples variétés et saveurs.

Quand et comment semer les navets dans votre potager ?

La réussite de votre culture de navets commence par un semis bien planifié. Le navet offre l’avantage de pouvoir être cultivé presque toute l’année grâce à ses différentes variétés adaptées aux saisons.

Pour les navets de printemps et d’été, effectuez vos semis entre février et mai pour des récoltes estivales. Les variétés comme ‘De Milan’ ou ‘Platte Witte Mei’ sont parfaitement adaptées à cette période.

Si vous préférez les navets d’automne et d’hiver, semez entre juillet et septembre pour des récoltes s’étalant de septembre à décembre. Les variétés ‘Jaune boule d’or’ ou ‘Noir Long de Caluire’ seront vos alliées pour cette saison.

Voici les étapes pour un semis réussi :

  1. Préparez des sillons espacés de 15 à 25 cm et profonds d’environ 1 cm
  2. Disposez les graines tous les 3-4 cm dans le sillon
  3. Recouvrez légèrement de terre fine et tassez délicatement
  4. Arrosez en pluie fine pour ne pas déplacer les graines
  5. Quand les plants atteignent 3 feuilles, éclaircissez en laissant 10-15 cm entre chaque plant

La germination prend généralement 8 à 10 jours dans des conditions idéales, mais peut s’étendre jusqu’à 30 jours par temps froid. Pour les régions aux hivers rigoureux, privilégiez les semis sous abri en février pour donner à vos plants un départ optimal.

Préparer le sol et choisir l’emplacement idéal

Le navet se développe parfaitement dans un sol meuble, léger et riche en humus avec un pH neutre à légèrement acide (6-7). Évitez les sols trop secs, calcaires ou argileux qui nuiraient au développement harmonieux des racines.

Avant la plantation, ameublissez profondément la terre pour faciliter la croissance des racines. Enrichissez le sol avec du compost bien décomposé, mais évitez les excès d’azote qui favoriseraient le développement du feuillage au détriment des racines.

Concernant l’exposition, les navets apprécient une position mi-ombragée ou ensoleillée sans chaleur excessive. Ils se plaisent particulièrement dans les climats humides qui favorisent leur croissance régulière.

Pour optimiser votre espace de culture, pensez aux associations bénéfiques avec d’autres légumes. Les navets s’entendent parfaitement avec :

Bonnes associations Associations à éviter
Laitue, pois, fraisier, épinard Ail, chicorée scarole, concombre
Aromatiques (thym, romarin, fenouil) Autres brassicacées (choux, radis, rutabaga)

N’oubliez pas le principe de rotation des cultures : attendez 3 à 4 ans avant de replanter des navets au même endroit pour éviter l’épuisement du sol et limiter les risques de maladies.

Entretenir vos plants de navets jusqu’à la récolte

L’entretien régulier de vos navets garantira une récolte abondante et de qualité. L’arrosage constitue un point critique : maintenez le sol frais mais jamais détrempé. Un arrosage régulier une à deux fois par semaine en période estivale est généralement suffisant.

Le désherbage régulier est essentiel pour limiter la concurrence des adventices. L’application d’un paillage autour des plants présente un double avantage : il conserve l’humidité du sol et réduit la prolifération des mauvaises herbes.

Restez vigilant face aux parasites et maladies qui peuvent affecter vos navets :

  • Altises et mouche du navet : utilisez des filets anti-insectes
  • Pucerons noirs : pulvérisez une solution à base de savon noir
  • Mildiou et rouille blanche : appliquez une décoction de prêle en prévention
  • Hernie du chou : assurez une rotation des cultures efficace

La récolte intervient généralement 2 à 3 mois après le semis, lorsque les racines atteignent 5 à 10 cm de diamètre. Prélevez vos navets par temps sec en les tirant délicatement ou en vous aidant d’une fourche-bêche pour les variétés plus profondément ancrées.

Pour une conservation optimale des navets d’hiver, laissez-les sécher 24 heures après récolte, coupez les feuilles en gardant 2 cm de tiges, brossez légèrement les racines et stockez-les dans une caissette remplie de sable sec, dans un lieu frais comme une cave.

Khaled D

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Le poireau, légume rustique et savoureux, s’invite facilement dans nos potagers. Sa culture demande quelques connaissances spécifiques pour obtenir de beaux fûts blancs et tendres. Si vous vous demandez quand et comment planter vos poireaux, voici un guide complet qui vous aidera à réussir cette culture tout au long de l’année.

Les périodes idéales pour planter des poireaux selon les variétés

La plantation des poireaux s’échelonne sur plusieurs mois selon les variétés choisies. Cette flexibilité permet d’étaler les récoltes et de profiter de ce légume presque toute l’année.

Pour les poireaux d’été ou précoces, commencez les semis en février-mars sous abri ou en pépinière. Le repiquage s’effectue en avril-mai pour une récolte de juin à août. Les variétés comme Jaune Gros du Poitou ou Gros long d’été sont particulièrement adaptées à cette période.

Les poireaux d’automne et d’hiver se sèment de mars à mai et se repiquent de juin à août. La récolte s’étend de novembre à mars. Ces variétés plus résistantes au froid comme le Bleu de Solaise ou le Saint Victor supportent bien les températures hivernales.

Enfin, les poireaux de printemps se sèment de juillet à septembre directement en place. Certaines variétés nécessitent un repiquage en novembre pour une récolte d’avril à juin de l’année suivante.

Pendant la préparation de votre jardin au printemps, prévoyez l’emplacement de vos poireaux. Le mois d’avril est idéal pour préparer votre potager et planifier vos plantations de poireaux d’été.

Type de poireaux Période de semis Période de repiquage Période de récolte
Poireaux d’été Février-Mars Avril-Mai Juin-Août
Poireaux d’automne/hiver Mars-Mai Juin-Août Novembre-Mars
Poireaux de printemps Juillet-Septembre Novembre (certaines variétés) Avril-Juin (année suivante)

Préparation du terrain et des plants avant plantation

La réussite de votre culture de poireaux commence par une bonne préparation du sol et des plants. Ces étapes préliminaires sont déterminantes pour obtenir des légumes sains et vigoureux.

Pour le terrain, choisissez un emplacement ensoleillé et préparez un sol riche en matière organique. Les poireaux apprécient particulièrement les terres amendées avec du compost ou du fumier bien décomposé. Travaillez la terre sur une profondeur de 20-25 cm pour l’ameublir et faciliter la pénétration des racines.

Tracez ensuite des sillons de 10 cm de profondeur, espacés de 25-30 cm. Formez des buttes de part et d’autre pour faciliter le futur buttage des plants. Prévoyez environ 20 poireaux par mètre carré pour une culture optimale.

Concernant les plants, deux options s’offrent à vous :

  • Acheter des plants en jardinerie
  • Semer vous-même et attendre 2-3 mois pour obtenir des plants de la taille d’un crayon

Avant le repiquage, procédez à l’habillage des plants : coupez les racines à environ 2 cm du bulbe et réduisez d’un tiers le feuillage pour ne conserver que 5-7 cm. Cette opération facilite la reprise et limite l’évaporation.

Le pralinage, bien que facultatif, est recommandé pour favoriser l’enracinement. Préparez un mélange de terre, d’eau et de compost, puis trempez-y les racines des plants avant la plantation.

Techniques de plantation et entretien des poireaux

La plantation des poireaux requiert une technique particulière pour obtenir de beaux fûts blancs. Voici les étapes à suivre pour réussir cette opération cruciale.

Dans les sillons préparés, disposez les plants en les espaçant de 10-15 cm. À l’aide d’un plantoir, creusez des trous de 10 cm de profondeur. Insérez chaque plant en veillant à ce que les racines soient bien dirigées vers le bas.

Enterrez-les jusqu’au début de la partie verte (collet) sans reboucher complètement le trou. Un arrosage généreux terminera de tasser la terre autour des racines.

L’entretien régulier de vos poireaux est essentiel pour leur développement :

  1. Arrosez régulièrement, surtout en période sèche, tout en évitant l’excès d’eau
  2. Buttez progressivement les plants pour obtenir un fût blanc plus long
  3. Paillez pour conserver l’humidité et limiter les mauvaises herbes
  4. Désherbez régulièrement, surtout durant les premières semaines

Pour protéger vos cultures des ravageurs comme la teigne ou la mouche mineuse du poireau, installez des filets anti-insectes. Les associations bénéfiques avec les carottes, fraisiers ou tomates peuvent également réduire les risques d’attaques.

Si vous êtes soucieux d’optimiser l’arrosage de votre potager, sachez que les poireaux ont des besoins en eau modérés comparés à d’autres légumes. À titre de comparaison, les courgettes nécessitent un arrosage plus fréquent que les poireaux.

Récolte et astuces pour prolonger votre culture

La récolte des poireaux intervient généralement 5 mois après la plantation. L’un des avantages de ce légume est qu’il peut rester en terre jusqu’au moment où vous en avez besoin. Pour les extraire, utilisez une fourche-bêche pour soulever délicatement le légume sans endommager son fût.

Pour étaler vos récoltes, échelonnez vos plantations tout au long de la saison. Vous pouvez également opter pour différentes variétés de poireaux adaptées aux diverses saisons. Pensez aussi à prévoir vos poireaux dans la rotation des cultures de votre potager.

Si vous souhaitez enrichir votre potager de fin d’été, n’oubliez pas que les poireaux figurent parmi les légumes idéaux à planter en août pour une récolte automnale abondante.

En cas de gel, laissez reposer vos poireaux récoltés dans un local non chauffé avant de les consommer. Cette précaution améliore leur qualité gustative après exposition au froid.

Pour les jardiniers débutants, commencez par acheter des plants plutôt que de vous lancer directement dans les semis. Cette approche plus simple vous permettra de vous familiariser avec la culture de ce légume polyvalent avant de maîtriser l’ensemble du cycle de production.

Khaled D

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Les limaces adorent grignoter les feuilles de courgettes et peuvent rapidement détruire vos plantations. Pour protéger efficacement vos précieuses cucurbitacées, plusieurs méthodes naturelles s’offrent à vous. Adopter ces solutions écologiques vous permettra de maximiser votre récolte de courgettes sans avoir recours à des produits chimiques.

Solutions naturelles pour éloigner les limaces des courgettes

La lutte contre les limaces commence par des méthodes simples et écologiques. La plus directe reste le prélèvement manuel nocturne. Équipez-vous d’une lampe frontale et partez à la chasse après 22h, moment où ces gastéropodes sont particulièrement actifs. Vous pouvez ensuite les relocaliser dans un endroit éloigné de votre potager.

L’utilisation de substances répulsives naturelles constitue également une approche efficace. Le marc de café, une fois séché, peut être saupoudré autour des plants pour créer une barrière que les limaces n’aiment pas franchir. Cette méthode offre un double avantage en enrichissant votre sol.

Une autre solution consiste à employer un mélange d’eau et d’ail écrasé. Après quelques jours de macération, vaporisez cette préparation au pied de vos courgettes. L’odeur forte repousse efficacement les limaces, mais nécessite un renouvellement tous les 2-3 jours, particulièrement après la pluie.

Le citron s’avère également efficace : pressez simplement un demi-citron au pied de vos plants. L’acidité créera un environnement inhospitalier pour les limaces sans affecter le goût de vos légumes. Cette méthode peut être complétée par l’utilisation du savon noir au jardin, particulièrement efficace contre divers ravageurs.

Barrières physiques pour protéger vos plants de courgettes

Les limaces peuvent être facilement arrêtées par différentes barrières physiques. Le ruban adhésif en cuivre représente l’une des solutions les plus efficaces. Placez-le autour des pots ou directement au sol en cercle autour des plants. Le contact avec le cuivre crée une légère décharge électrique qui repousse immédiatement ces gastéropodes.

Les coquilles d’œufs concassées constituent une barrière naturelle redoutable. Écrasez-les en petits morceaux et disposez-les autour de vos plants de courgettes. Leur surface tranchante blesse la peau délicate des limaces, les dissuadant d’approcher. Notez pourtant que leur efficacité diminue considérablement lorsqu’elles sont humides.

Voici d’autres barrières physiques efficaces :

  • Cendre de bois saupoudrée autour des plants (à renouveler après la pluie)
  • Sciure de bois formant un cercle protecteur
  • Paillis d’aiguilles de pin ou de fougères créant une surface inconfortable
  • Cylindres protecteurs fabriqués avec des pochettes plastiques

La technique des seaux partiellement enterrés peut également s’avérer efficace. Enfoncez-les dans le sol autour de vos courgettes pour créer une barrière infranchissable. Pour encore plus d’efficacité, vous pouvez planter du riz au pied de vos courgettes, ce qui favorise non seulement une récolte abondante mais peut également perturber l’habitat des limaces.

Méthode Efficacité Durabilité
Ruban de cuivre Très élevée Toute la saison
Coquilles d’œufs Moyenne À renouveler après la pluie
Eau et ail Élevée 2-3 jours
Marc de café Élevée 1 semaine

Stratégies avancées contre les limaces au potager

Au-delà des méthodes directes, certaines stratégies plus élaborées permettent de gérer efficacement les populations de limaces. Les pièges à bière attirent et noient les limaces grâce à l’odeur de la levure.

Placez simplement des soucoupes remplies de bière à ras du sol près de vos courgettes. Attention néanmoins, cette méthode peut attirer davantage de limaces vers votre jardin.

Favoriser la présence de prédateurs naturels constitue une approche écologique particulièrement durable. Créez un environnement accueillant pour les carabes, crapauds, hérissons et orvets qui se nourrissent naturellement de limaces. Un petit tas de bois ou une zone non tondue peuvent servir d’abri à ces auxiliaires précieux.

Enfin, n’hésitez pas à utiliser des techniques de diversion en plaçant des déchets végétaux à distance de vos courgettes pour attirer les limaces loin de vos cultures. Les feuilles de pissenlit sont particulièrement appréciées par ces mollusques et peuvent servir d’appât efficace pour les capturer ensuite manuellement.

Khaled D

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La betterave est une culture qui nécessite une attention particulière concernant ses besoins en eau. Pour obtenir une récolte abondante et de qualité, il est essentiel de comprendre précisément les exigences hydriques de cette plante appréciée tant par les agriculteurs professionnels que par les jardiniers amateurs. Passons en revue ensemble les besoins en eau de la betterave et les meilleures pratiques d’irrigation.

Quels sont les besoins hydriques de la betterave ?

La betterave a des besoins en eau relativement importants mais qui doivent être bien maîtrisés. Cette plante racine nécessite environ 600 mm d’eau sur l’ensemble de sa saison de croissance. Ces besoins varient considérablement selon le stade de développement de la plante.

Dès les premiers stades de croissance, les plants de betterave ont besoin d’une humidité suffisante pour développer un feuillage abondant. Ce couvert végétal est crucial car il permet la photosynthèse nécessaire à la production de sucre qui sera ensuite stocké dans la racine.

Pour les betteraves potagères cultivées dans votre jardin, un arrosage régulier mais modéré est recommandé. La profondeur de semis dans votre potager influence également les besoins en eau initiaux de la plante.

Voici les principales périodes où l’irrigation est particulièrement importante:

  • Après le semis pour favoriser la germination
  • Pendant la phase de développement foliaire
  • Durant la période de grossissement de la racine
  • En période de sécheresse ou de fortes chaleurs

Comment piloter l’irrigation de la betterave ?

Un pilotage précis de l’irrigation est essentiel pour maximiser les rendements tout en économisant cette ressource précieuse. Les besoins en eau de la betterave sont particulièrement importants dès que le sol est entièrement couvert par les feuilles, généralement à partir du mois de mai jusqu’à la fin de l’été pour les cultures professionnelles.

Il faut toutefois être vigilant car un excès d’eau, surtout en fin de saison, peut diminuer le rendement en sucre des racines. L’irrigation doit généralement être réduite ou arrêtée dans la deuxième moitié du mois d’août pour les betteraves sucrières.

Pour les jardiniers amateurs, il est recommandé d’adapter la fréquence d’arrosage de votre potager en fonction des conditions climatiques et du type de sol. Un paillis autour des plants aide considérablement à maintenir l’humidité et à réguler la température du sol.

Stade de croissance Besoins en eau Fréquence d’arrosage recommandée
Germination et levée Modérés Maintenir le sol humide sans détremper
Développement foliaire Importants Arrosages réguliers selon climat
Grossissement de la racine Très importants Arrosages soutenus
Maturation Modérés à faibles Réduire progressivement

Pourquoi irriguer les parcelles de betterave ?

L’irrigation des betteraves n’est pas un simple caprice mais une nécessité pour assurer leur développement optimal. En France, premier producteur européen avec environ 30 millions de tonnes récoltées annuellement, l’irrigation permet de sécuriser les rendements face aux aléas climatiques.

Sans apport d’eau suffisant, les conséquences peuvent être sévères:

  1. Ralentissement de la croissance des plants et des racines
  2. Diminution de la qualité de la récolte
  3. Baisse du taux de sucre extractible
  4. Chute potentielle du rendement jusqu’à 50% en cas de sécheresse

Pour les agriculteurs, l’irrigation représente un investissement rentable, générant un gain médian de 1000 à 1500 euros par hectare. Dans le jardin familial, elle garantit des betteraves de qualité pour votre cuisine.

Si vous cultivez d’autres légumes racines comme les patates douces dont les besoins en arrosage diffèrent légèrement, il est important d’adapter votre stratégie d’irrigation à chaque culture.

Les meilleures pratiques pour l’arrosage des betteraves

Pour réussir la culture de vos betteraves, quelques bonnes pratiques d’arrosage s’imposent. Privilégiez un sol riche et finement travaillé avec un apport de compost avant la plantation. La betterave préfère les sols profonds, bien drainés et non excessivement calcaires ou argileux.

Le paillage est une technique particulièrement efficace pour maintenir l’humidité du sol. Il permet de réduire la fréquence des arrosages tout en maintenant des conditions idéales pour la croissance des racines.

Attention par contre à l’excès d’humidité qui peut favoriser le développement de maladies comme la cercosporiose. Pour cette raison, il est préférable d’arroser le matin afin que le feuillage puisse sécher au cours de la journée.

La betterave valorise très bien l’eau qu’elle reçoit, mais un juste équilibre est nécessaire pour obtenir des racines bien formées et savoureuses, qu’il s’agisse de betteraves sucrières destinées à l’industrie ou de variétés potagères pour votre table.

Khaled D

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